Histoire de la fermeture à glissière
Historique de la fermeture à glissière…
Un petit objet en apparence très simple, qui fait partie de la vie de tous les jours. U n objet auquel une firme, YKK se consacre depuis 42 ans, et auquel cette firme (la 1ère productrice du monde) a décidé de consacre cet historique. Elle nous offre un aperçu sur l’historique, la définition, la fabrication, les usages, la sélection, la pose et l’entretien de cette petite merveille pratique : la fermeture à glissière
Remontons l’histoire
Savez-vous que nos arrière- arrière- grand-mères ignoraient la fermeture à glissière ? Pour elles, les simples boutons-pression étaient une révolution ! Elles en garnirent, entre autres, abondamment leurs gants.
Mais personne ne prit cette trouvaille au sérieux.
Plus heureux, un autre Américain, Whitcomb Judson, présenta - à l’Exposition Mondiale de Chicago en 1.893 - ce qui fut considéré comme l’une des dix inventions les plus géniales du siècle : la fermeture à glissière.
Mais, il fallut attendre 1912 et la machine plus perfectionnée du Suédois- Américain Sundbach pour que ces ancêtres deviennent, assez grossièrement, semblables aux fermetures à glissière d’aujourd’hui.
Savez-vous quand elles furent utilisées pour la première fois en grande quantité ? Lors de
la Première
Guerre
Mondiale, pour fermer la pochette à argent des soldats américains !
Le mouvement était lancé. Le milieu des années 20 vit se multiplier les brevets de fermetures à glissière, leurs usages et leur composition. Les dents en métal sont remplacées par une spirale en matière synthétique. Plus tard encore, par des dents injectées sur le ruban.
Aujord4hui, la fermeture à glissière n’est plus exclusivement américaine ou européenne. Elle occupe des milliers d’ouvriers de tous pays. La firme YKK produit dans ses 34 usines à travers le monde, 1.400.000 km de fermetures à glissière par an ! Soit le quart de la production mondiale.
Définissons, la fermeture à glissière.
Mais une fermeture à glissière, qu’est-ce que c’est, en fait ?
C’est une fermeture composée de deux bandes
de tissu comportant chacune des dents (en métal
ou en nylon) qui sont rassemblées par l’effet
d’une glissière
Il existe trois sortes de fermetures.
A savoir : métallique, à spirale et injectée.
D’après son utilisation, la fermeture sera choisie
séparable ou non séparable.
Le rôle du curseur est très important. On le choisira
autobloquant ou non selon le vêtement ou l’objet
auquel la fermeture est destinée.
Les rubans latéraux sont exécutés en coton mélangé
à des fibres synthétiques, ou synthétique pur.
Les éléments (dents) sont réalisés soit en métal, soit en produit synthétique.
En métal, on distinguera l’aluminium, le nickel et le cuivre.
La fabrication
La firme YKK adopte sur les cinq continents la même politique : assumer toutes les opérations. Depuis la production des matières premières jusqu’au produit fini. Mieux encore : pour s’assurer le maximum de précision et de rendement, Ykk fabrique même ses propres machines et pièces de rechange, et celles destinées à d’autres entreprises. Ce phénomène rare dit assez la spécialisation de cette firme.
La qualité d’une fermeture à glissière débute par la qualité des matières premières. YKK sélectionne avec attention le cuivre jaune, le laiton doré, le nickel, l’aluminium et la préparation des alliages qui deviendront glissières, curseurs et arrêts. La fusion et le filetage des métaux sont effectué par un procédé ultra-moderne : tout y est automatisé
Mais quittons les chatoiements des métaux pour la gaieté des couleurs contrastées : le Département « Textiles » utilise chaque année 24.000 tonnes de matières premières. Il file le coton brut et les synthétiques, les tisse et les tricote : les rubans à fermeture à glissière sont nés. Il suffit à présent de les teindre dans tous les coloris à la mode.
Les rubans sont prêts. Ensuite, d’impressionnantes machines vont effectuer automatiquement l’assemblage, le placage et la teinture des glissières. D’autres, disposées à la chaîne, produisent en série des spirales pour les fermetures à glissière Ziplon.
Les fermetures en métal sont fabriquées en apposant les dents en métal sur un ruban déjà teint.
Les fermetures spirales en nylon s’obtiennent en piquant une spirale continue sur le ruban. Le tout est teint ensuite.
Pour les fermetures en dents injectées, l’on injecte les dents au départ d’une matière synthétique colorée sur un ruban du même coloris
Il ne reste plus qu’à assembler les pièces… et à tout vérifier.
Des tests auxquels vous n’auriez jamais pensé
Le public ne soupçonne pas le nombre d’épreuves qu’une firme sérieuse fait subir à ses fermetures avant de les commercialiser.
En voici quelques-unes, extraites d’une longue série.
La glissière est soumise à une traction latérale de 25°K. On vérifie aussi la résistance de chaque moitié du ruban et de la glissière. La résistance de la fermeture est aussi mesurée sur la fermeture à glissière entrouverte.
On contrôle également la résistance de l’arrêt inférieur de la fermeture à glissière.
Un autre test porte sur la souplesse : une pression permet de la vérifier.
Ce schéma vous montre comment un instrument permet de mesurer, en grammes, la résistance d’ouverture et de fermeture à glissière.
Enfin, les fermetures à glissière de qualité sont, par le contrôle, garanties irrétrécissables et grand teint.
Les usages d’une fermeture à glissière.
Les usages de la fermeture à glissière sont très différents :
Elle ferme rapidement une chemise, des sacs, des botes, un étui à lunettes ou à raquette…
Mais, il y a plus inattendu encore : la spécialisation d’une firme comme YKK lui permet de réaliser des fermetures à glissière à usage agricole, automobile et océanique. Elle a même conçu la fermeture d’une barrière anti-mazout qui protège l’océan contre ce type de pollution
Vous le voyez, une bonne fermeture à glissière, c’est souvent important !
Quelques conseils avant la pose
Une fermeture à glissière de mauvaise qualité - ou mal cousue - procure bien des ennuis.
1er conseil : Vous les éviterez en vérifiant, avant tout achat, si les fermetures à glissière qu’on vous propose portent une marque réputée pour son sérieux.
2ème conseil : Choisissez bien vos fermetures en fonction des usages auxquels vous les destinez.
Il y a trois types de fermetures courantes : à la fine maille, maille moyenne ou grosse maille ; elles se distinguent par la largeur des éléments et ont chacune leurs applications.
A. L a fine maille convient aux robes, lainages, vêtements de bébé, chemises et blouses, jupes, poches, coussins, pantalons, etc…
B. La maille moyenne est idéale pour les jeans, vêtements de sport, vestes de ski, lainages épais, bottes, valises, anoraks, etc…
C. La grosse maille est indispensable pour les sacs de couchage, tentes, tenues de ski, cuirs, fourrures, etc…
3ème conseil : S’il s’agit d’une jupe, demandez une fermeture d’une longueur suffisante pour permettre un passage aisé du vêtement au-dessus des hanches.
4ème conseil : Cousez-la avec un fil de qualité, solide, de même nature que la tirette, garanti grand teint et qui ne rétrécit pas.
Comment placer une fermeture à glissière
La pose d’un fermoir a inspiré de multiples méthodes.
En voici quelques-unes suivant leurs usages :
ð La fermeture à glissière à 1 jonc
ð La fermeture à 2 joncs ou centrée
ð La fermeture à glissière décalée ou excentrée
ð La fermeture à glissière finie à la main
ð La fermeture à glissière pour pantalon
ð La fermeture à glissière séparable
ð La fermeture invisible
Quelques trucs d’entretien et de réparation
Une tirette, même de bonne marque n’est pas indestructible : elle est mise à dure épreuve par les utilisateurs qui souvent ne lui accordent aucun soin.
Voici quelques « trucs » qui nous éviteront bien des petits malheurs ou nous aideront à les réparer.
- Si le curseur glisse difficilement, enduisez la glissière d’un peu de bougie ou de paraffine. Faites descendre et remonter plusieurs fois le curseur sur les dents ainsi graissées. Ceci vous évitera à tirer trop fort et d’élargir, d’user, à la longue de l’utilisation du curseur
- Le curseur peut aussi s’élargir lorsque la fermeture à glissière est placée sur un vêtement trop étroit ou une poche trop remplie. Il glisse et la tirette ne ferme plus.
Solution ? Amenez dons le curseur au bas de la fermeture à glissière et pincez-le doucement avec une tenaille
- En tirant fortement sur une fermeture à glissière, vous risquez d’en faire sauter les dents.
C’est souvent le cas des sacs de voyage trop remplis !
Le remède ? Veillez à rapprocher les deux rangées de dents avant d’y faire glisser le curseur.
- Si le tissu d’un vêtement (ou sa doublure) s’accroche dans les dents d’une fermeture à glissière, essayez de le dégager avec douceur. S’il résiste et que l’incident s’est produit à un endroit non visible, coupez simplement le tissu.
A l’avenir, évitez ce problème en laissant un certain espace entre les dents et l’étoffe à coudre.
- Pour bien utilisez une fermeture à glissière « open-end » appelée aussi « séparable », tenez toujours les deux extrémités à la même hauteur tandis que vous la fermez de l’autre main.
- Fermez toujours les fermetures à glissière avant de les lessiver : vous éviterez qu’elles s’usent et s abiment !
Bien choisies, bien placées et bien traitées, les fermetures à glissière vous simplifient la vie. Invisibles ou discrètement assorties, ou encore contrastées avec fantaisie, elles embelliront vos vêtements pour longtemps.
Pensez donc parfois à leurs vénérables inventeurs : sans Howe et Whitcomb Judson , YKK n’existerait pas et vous en seriez encore à boutonner tout ce que vous portez !
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